Artiste peintre vénézuélien, qui travaille principalement sur le mouvement. Jesus-Rafael Soto se forme à l’école des Beaux-Arts de Caracas avant de s’installer à Paris à partir de 1950. Il est l’un des artistes d’après guerre qui participent au lancement de l’art cinétique officialisé lors de l’exposition « Le mouvement » à la Galerie Denise Renée en 1955. Pour créer ses constructions linéaires et cinétiques, il a recours aux matériaux industriels et synthétiques tels que le nylon, le perspex, le plexiglas, l’acier et la peinture industrielle. Ses œuvres sont de véritables expériences pour le spectateur. Lorsque ce dernier se déplace en regardant une œuvre, il peut observer les lignes bouger, créant des vibrations visuelles. Ces jeux optiques créent le mouvement. L’œuvre dépend de la vision de chaque spectateur. Lors des grandes expositions réalisées dans les musées et institutions internationales il crée des sculptures monumentales, des environnements cinétiques qui permettent à l’artiste de perturber la perception des visiteurs, entre réalité et illusion fabriquée grâce au rapprochement du solide et du vide. Le spectateur plonge au cœur des vibrations visuelles. Vous avez peut-être pu expérimenter ces jeux visuels et pénétrer dans l’univers de Jesus Rafael Soto lors de ses dernières installation. Par exemple, à Paris avec l’exposition « Dynamo, un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 », au grand Palais en 2013. œuvre pénétrable jaune créée en 1999 par Jesus Rafael Soto, exposée à l’entrée du centre Pompidou Metz de mars à septembre 2018, pour accueillir les visiteurs. Son travail est visible dans les musée internationaux, Le Centre Pompidou en France, le MoMa à New-York, les galeries et foires internationales également (Galerie Perrotin, Denise Renée…).